Publié le 06/05/2013
Lors de l’assemblée générale de samedi, le milliardaire américain Warren Buffet a une nouvelle fois esquissé ce que serait son empire financier après son retrait.
Il a réaffirmé vouloir nommer son fils Howard comme président non-exécutif, dont l’unique rôle serait de s’assurer que le CEO de Berkshire serait apte à remplir sa fonction ou non.
De par ses centres d’intérêt (l’agriculture et la philanthropie), le fils du milliardaire ne se berne pas, il serait incapable d’assurer une présidence exécutive du groupe.
Le groupe Berkshire Hattaway pèse près de 267 milliards d’U$D et ses diverses branches emploient directement plus de 280 000 personnes. Ses participations couvrent des secteurs très variés comme les médias, l’assurance, les transports ferroviaires, l’aviation, l’industrie, la distribution,… Son portefeuille regorge de participations prestigieuses telles que Coca Cola, American Express ou encore IBM.
Lors de la débacle de 2008, le holding de Warren Buffet a porté secours à plusieurs entreprises en difficulté comme General Electric ou Goldman Sachs. Le milliardaire a annoncé toujours souhaiter que son groupe reste un partenaire solide pour les entreprises en difficulté, le numéro à appeler lorsque tout va mal. Et l’entrée du groupe dans une société est souvent considéré comme gage d’une bonne gestion de la société par son management.
Warren Buffet est revenu également sur le soutien qu’apporte la FED à l’économie américaine avec une politique monétaire extrêmement accommodante. Sans nier le risque inflationniste d’une telle politique, Buffet estime qu’elle est préférable à une austérité stricte.
Les indicateurs économiques aux USA repartent à la hausse, comme les prix des maisons. Des nouvelles qui donnent un impact non négligeable au moral des consommateurs, principal moteur de la croissance économique américaine.